Le système de santé français est sous forte pression DW policy

La France est au bord de la panique alors que les hôpitaux du pays s’étouffent : le ministre de la Santé Olivier Veran a admis hier que les pressions sur les hôpitaux avaient déjà atteint des niveaux comparables à ceux observés au plus fort de la deuxième vague de la pandémie. Il a évoqué une situation « tendue et préoccupante », alors que la pression devrait monter dans les semaines à venir dans les hôpitaux, où les patients atteints du coronavirus couvrent déjà 80% des possibilités des services de réanimation.

Les patients atteints de coronavirus couvrent 80% de la capacité des unités de soins intensifs

Néanmoins, le gouvernement reste fidèle à l’objectif du président Macron d’empêcher un confinement général si toutes les ressources ne sont pas épuisées. Après que 45% des patients atteints d’autres maladies ont dû être reportés pour faire des lits, le transfert et la redistribution des patients atteints de coronavirus vers des zones où les hôpitaux disposent encore d’installations demeurent.

« Des dizaines voire des centaines de patients pourraient être transférés de la zone frontalière parisienne vers d’autres zones », a-t-il déclaré. Mais beaucoup se demandent s’il a raté les « 100 » car, malgré l’expérience de transport de l’année dernière au début de la pandémie, le pays n’a pas la capacité d’effectuer autant d’expéditions. De plus, deux grandes zones au nord autour de Dunkerque et au sud autour de Marseille sont préoccupantes.

Mais bonne nouvelle de France : la société pharmaceutique française Sanofi a lancé la première phase d’essais cliniques sur 415 volontaires, dans une seconde tentative de production d’un vaccin contre le coronavirus. Cette fois, il s’associe à Translate Bio (biotechnologie américaine), dans le but d’un vaccin messager à ARN, comme ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna.

Olympia Tsipira, Paris

Godard Fabien

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